AU MATCH DE FOOTBALL
AUGU et MOI Envoyé par Marc Dalaut

A Bône, à part le cimetière qu'il est connu de tout le monde entier et que l'envie de mourir y te donne, t'y as le stade et les Bônois y sont fiers de lui et son terrain envie de faire des cabrioles y te donne pourquoi il est gazeux et si te tombes dans l'herbe te te fais pas mal. La piste bisclettique d'attaque elle est ac les bords relevés dans les tornants et quand te te la vois d'en haut l'avion te dirais un gros plat ovale rose ac des épinards en dedans. Les tribunes couvertes sans des poteaux de soutiennement elle t'abritent bien quand y tombe de l'eau ou qui fait soleil. En dessous les tribunes t'y as la salle gymnastique, les vestiaires et les douches ac l'eau froide, l'eau chaude, et l'eau courante.

Les équipes quand elles rentrent tsur le terrain elles se sortent d’un tunnel. Oilà notre stade à nous autres et les étrangers et les toristes axes y restent quand y se le voient.,

Coup de tiatre l'A.S.B. elle a légalisé

Dimanche qui s'a passé ac toute la bande à Velpeau : Moi, Augu, Zézé, OEil-de-Setche, Marie-Claire de Philiville, on s'a été oir le match A.S.B. -U.S.M.B. C'était comme on dit le gratte et vent de la saison. Le stade il était à bloc, plein comme un zeuf du jour. Le grand match il avait pas commencé. Ac Augu on était au réservé pourquoi aoufistes et les autres y s’étaient pris des virages à cent francs. En bas les tribunes, la police elle faisait la djeï et tsur une table que te dirais un banc de l'école y se trouvait mes collègues, les ridacteurs sportifs.

La vérité je dois faire une confection, je connais un peu le ballon, pourquoi fa joué à l'A.S.B. comme gol et tellement j'étais bon on m'appelait la passoire. Enfin... passons mieux ça vaut...

Augu y connaissait que dale et j'y a vite espliqué et tout de suite il a compris.

Les équipes elles rentrent tsur le terrain et commencent à jouer. La galerie à part quelques-uns elle est divisée en deux. En bas et à droite y se trouve les supporters des Rouges et les autres y sont montés en haut dans la tribune suspérieure.

La partie elle te donnait des palpitements de coeur et les équipes elles se donnaient à fond. A un moment les Rouges y rentrent un but et la galerie de l’U. S. M. B. laisse la qui casse les mains en chantant et un de chez eusses, le chef d'orchestre y faisait debout la danse du ventre tellement bien que t'y aurais dit qu'il s'avait mis un roulement à billes tsur, le nombril.

Tout d'un coup, comme y dit mon collègue, coup de tiatre : l'A. S. B. elle a légalisé. La galerie des Bleus elle s'est déchainée et on commence à chanter - « Allez les Beus, allez... c'est les Bleus qui gagnera ».

Augu tellement content il était qu'il a embrassé un gros homme ac des lunettes à côté de lui et l'autre en colère y se l'a régardé de traviole, en colisse et lui a, dit « A ça, Monsieur, pour qui me prenez-vous ».

Augu y s'escuse et l'ancident il est enterré.

L'arbitre y oyait double et des équipiers y jouaient la casse en pagai . e ma son sifflet y sectionnait pas. Alors je vous dis pas les ansultes « O bon à rien, o vendu », et la plus grosse des anjures : « O voleur de poules ». On se le constipuait de partout. Pour pas vous la porter à la longue, à la dernière minute, l'U.S.M.B. elle a rentré le but de la victoire.

La vérité, mon ancienne équipe elle a pas la sanche, ma ac les conseils de son ménager Cottenet elle fera bonne fugure dans le Championnat.

Et pour tarminer je dis que ac l'A.S.B., l’U.S.M.B. et la J.B.A.C., Bône elle a une pimpinière de champions et que si on ferait une sélection on se bat Wimporte quelle équipe, même les Marseillais, pas à la blague ma en ballon.

Vive Bône, vive le football et... en bas l'arbitre.