Le Département de Constantine en 1908
Par M. Paul JOANNE
Envoyé par Roger Sabaton                        N°4

      Avant qu'elle ne fût nommée comme Préfecture du Département de Bône, bône notre commune fut Sous-Préfecture du Département de Constantine.
      Donc avant que dans des prochains numéros, nous fassions connaissance avec les guides de Bône, nous allons nous "instructionner" sur l'ancien Département de Constantine au travers du Guide de M. JOANNE.
      J.P.B.
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LE DÉPARTEMENT
DE CONSTANTINE

VII - Population, langues, cultes,
Instruction publique.

      
      La population du département de Constantine s'élève, d'après le recensement de 1906, à 2.043.379 habitants, savoir:
Européens, y compris les Israélites naturalisés . . . 159.054
Indigènes . . . . . . . . . . . . ....... ........ . . . . ………………... 1.884.325
      Là-dessus la population en bloc compte pour 18.555 personnes, dont 10.207 Européens.
      Parmi les étrangers, les Italiens sont les plus nombreux viennent ensuite les Maltais ; il y a peu d'Espagnols.
      La superficie du département étant de 19.174.763 hectares (non compris le Territoire du Sud), la population spécifique n'est que de 10,60 hab. par kil. carré; si l'on s'en tient aux 6.9.08.614 hectares du territoire civil, peuplé de 1.430.376 habitants, nous obtenons pour la densité spécifique de population environ 23 personnes au kilomètre carré.
      On a constaté en 1905, parmi les Européens et les Israélites: naissances, 4.265; - décès, 2.889; - mariages, 1.061. Les constatations concernant les musulmans ont été : naissances, 56.912; - décès, 39.042; - mariages, 15.450, contre 7.407 divorces.
      Chacun des groupes dont l'ensemble forme la population du département parle sa langue propre; mais presque tous les étrangers parlent le français, beaucoup l'écrivent et l'usage s'en répand rapidement parmi les indigènes; Il s'achemine vers le rang d'idiome général.
      La religion catholique est celle de la majorité des Européens. Constantine est le siège d'un évêché qui comprend 68 paroisses; le culte hébraïque 6 synagogues. Les musulmans ont leurs édifices particuliers.
      Il y a dans le département (1905, Statistique officielle) un lycée (Constantine), 5 collèges communaux (Bône, Philippeville et Sétif), une école normale de garçons (Constantine), 3 écoles secondaires de filles (Constantine, Bône, Philippeville), une chaire d'arabe et une medersa (Constantine) 476 écoles primaires, 26 écoles maternelles. 52.862 enfants étaient inscrits dans les écoles primaires - publiques ou privées - 4.640 dans les écoles maternelles. Là-dessus il y avait 10.355 indigènes.

VIII. - Divisions administratives.

      Le département de Constantine forme un diocèse. Il ressortit au 19e corps d'armée, à la Cour d'appel d'Alger, à l'Académie d'Alger, à la 19e légion de gendarmerie, à la 16e inspection des ponts et chaussées, à la conservation des forêts de Constantine, à l'inspection minéralogique du sud-est de la France.
      Il est formé de deux territoires ; du territoire civil, administré par le préfet, et du territoire militaire, administré par le général commandant la division. (V. département d'Alger, chap. VIII).
      Le territoire civil comprend aujourd'hui 7 arrondissements : Batna, Bône, Bougie, Constantine, Guelma, Philippeville et Sétif; 75 communes de plein exercice et 54 communes mixtes.
      Chef-lieu du département : CONSTANTINE.
            Chefs-lieux d'arrondissement : BATNA, BÔNE, BOUGIE, CONSTANTINE, GULMA, PHILIPPEVILLE et SÈTIF.
Arrondissement de Batna (5 communes de plein exercice; 6 com. mixtes; 1.035.518 hect. , 209.747 h.).
Arrondissement de Bône (15 com. (le plein exercice; 3 com. mixtes; 527.669 hect. ; 148.091 h.).
Arrondissement de Bougie (8 com. de plein exercice; 6 com. mixtes; 650.542 hect.; 397.955 h.).
Arrondissement de Constantine (22 com. de plein exercice; 8 com. mixtes; 1.863.766 hect. ; 552.681 h.).
Arrondissement de Guelma (9 com. de plein exercice; 3 com. mixtes; 473.539 hect. ; 151.248 h.).
Arrondissement de Philippeville (10 com. de plein exercice, 5 com. mixtes; 401.508 hect. ; 147.6O7 h.).
Arrondissement de Sétif (8 com. de plein exercice; 6 com. mixtes; 1.230.015 hect. ; 335.522 h.).
Le territoire du Sud comprend deux communes indigènes.

IX. - Agriculture, productions.

      La superficie cultivée en 1905 a été de 1.552.826 hectares, contre 954.517 en forêts et 16.687.620 laissés l'état d'inculture, 1.425.542 ont été consacrés aux céréales, 15.958 à la vigne, 1.758 au tabac 27.628 à diverses cultures.
      Les céréales constituent, avec le bétail, les bases essentielles de l'agriculture dans les plaines de BÔne, Guelma, Sétif et Bou-Arréridj; les blés de Nechmeya, Barral, Randon (arrondissement de Bône) sont de qualité supérieure.
      En 1905, la production des céréales a été comme suit : 215.495 quintaux de blé tendre, sur 32.674 hectares ensemencés; 3.701.815) de blé dur sur 667.552 hect. ; 814 de seigle sur 207 hect., 3.599.929 d'orge sur 668.185 hect; 364.140 d'avoine sur 32.871 hect. ; 64.875 de bechna sur 8.583 hect; 2.445 de millet sur 329 hectares, etc.
      En tout cela fait 7.784.970 quintaux sur 1.415.542 hectares.
      Les légumes de toute sorte, pommes de terre, haricots, pois verts, artichauts, etc., etc., sont cultivés avec soin dans la zone du littoral, le plus particulièrement dans les arrondissements de Philippeville et de Bône, et cette culture donne lieu à un commerce d'autant plus lucratif que les produits récoltés en décembre alimentant, comme ceux qu'on expédie d'Alger, les marchés de Marseille, de Lyon et de Paris. Dans l'intérieur, les colons et les indigènes se livrent aux cultures maraîchères; mais le froid et les gelées du printemps ne leur permettent qu'exceptionnellement de récolter des " primeurs ".
      Les cultures industrielles ne comprennent guère que celles de la vigne, du tabac, du lin et du chanvre: encore faut-il ajouter que ces deux dernières sont très restreintes.
      En 1905 les 15.958 hect. de vignes en rapport ont donné 661.558 hectolitres de vin. Les progrès du phylloxera y ont ruiné les vignobles d'une partie du département, notamment à Philippeville; on conjure ce désastre par la replantation en ceps américains, partout où l'autorisation en a été donnée.
      En 1905 les hectares consacrés au tabac ont produit 735.000 kilogrammes de tabacs en feuilles. Les arrondissements de Bône, de Philippeville, de Guelma et de Bougie sont les centres principaux de production. Le tabac des Zouagha (cercle de Bougie) est le plus recherché.
      Tous les points du territoire dont l'altitude ne dépasse pas 600 mètres et qui sont abrités et irrigués se prêtent à la culture des arbres fruitiers de l'Europe méridionale - orangers, mandariniers, poiriers, citronniers, cédratiers, amandiers, cerisiers, etc.
      L'olivier abonde dans les arrondissements de Bône et de Guelma et dans celui de Bougie, où ils se mêlent au figuier, au chêne à glands doux et au caroubier. En 1905, le département possédait : 179.906 orangers, 80.567 mandariniers, 48.407 citronniers et cédratiers, 3.920 bananiers, 196.676 grenadiers, 137.947 amandiers, 41.147 cerisiers, 2.510.604 figuiers, 38.887 néfliers, 11.475 caroubiers, 450.871 " divers " et, en y comprenant les dattiers au nombre de 2.060.366, un total d'environ 5.900.000 arbres fruitiers. Ajoutons à ces 6 millions, ou presque, d'arbres fruitiers, l'énorme nombre de 5.015.009 oliviers.
      Le Sahara fournit les dattes, et le nombre des palmiers-dattiers y augmente beaucoup depuis que les Français y creusent de profonds et d'abondants puits artésiens. Le nombre des palmiers était, en 1905, comme dit ci-dessus, de 2.060.366.
      L'alfa couvre, par groupes séparés, 300.000 hectares environ, mais il n'est pas partout de même qualité. On le classe, suivant la provenance, en alfa fin du Tell et des Aurès, alfa moyen des Hauts-Plateaux et alfa des terres très sablonneuses. Son exploitation a diminué à la suite d'un excès de production, d'un arrachage brutal.
      Le nombre des apiculteurs était, en 1905, de 11.350. Sur leurs 79.421 ruches, 2.657 seulement appartenaient aux Européens.
      L'élevage et l'engraissement du bétail sont presque complètement abandonnés aux indigènes : on les pratique dans toutes les parties du territoire où les pâturages sont abondants. L'espèce bovine est beaucoup plus belle dans l'arrondissement de Guelma que partout ailleurs en Algérie. Les bœufs de Guelma, de Souk-Ahras, de Tébessa et d'Aïn-Beïda font prime sur les marchés. Le plus grand nombre est expédié en France. - Les chevaux du Hodna et des Ouled-Abd-en-Nour (arrondissement de Sétif) sont renommés.
      En 1905, la province contenait 477.633 animaux de l'espèce bovine, 3.26l.603 de l'espèce ovine, 1.558.393 de l'espèce caprine, 17.376 de l'espèce porcine; 88.890 chevaux, 84.245 mulets, 91.508 ânes; le nombre des chameaux était de 58.386.

X. - Industrie, mines, sources minérales.

      Les principales industries exercées par les Européens comprennent 3.157 minoteries; moulins à huile; des fabriques, de pâtes alimentaires, brasseries, distilleries, fabriques d'essence de géranium, ateliers de salaisons de poissons et de sardineries, Savonneries, tanneries, ateliers pour la préparation du liège, fabriques de bouchons, tuileries, briqueteries et poteries, ateliers de charronnage, fabriques de plâtre, fabriques de chaux, scieries.
      Pendant l'année 1905, 1.719 pêcheurs montés sur 422 bateaux ont pêché pour environ 3.590.000 francs de poissons, sardines, anchois, bonites, maquereaux, thons, homards, crevettes, huîtres, moules, etc. La pêche du corail, jadis très avantageuse, est aujourd'hui réduite presque à rien.
      Les industries indigènes les plus importantes sont : les fabriques de bijoux (Bône, Constantine) ; les selleries de luxe (Constantine et Msila); les tapisseries (Constantine, Biskra, Aïn-Beïda, Tébessa), etc.
      Presque tous les métaux intéressants au point de vue industriel sont représentés dans les gîtes du département : fer, cuivre, plomb, antimoine, zinc, mercure et autres. Les mines concédées sont :
- les mines d'oxyde de fer magnétique de Bou-Hamma, Karézas, d'El-Mkimen et Méboudja (c. de Bône) ;
- les mines de plomb, argent et cuivre de Kef-Oum-Téboul (c. de la Calle) et de Cavallo (c. m. de Tababort) ;
- d'antimoine, d'El-Haminiat et de Sanza (c. m. d'Oum-el-Bouaghi);
- les mines de fer de Filfila, de Fendek et d'Aïn-ben-Mérouan (c. de Philippeville), d'Aïn-Sedma et d'Euch-el-Bez (c. m. de Collo), de Djebel-Anini (c. d'Aïn-Abessa);
- les mines de mercure de Ras-el-Ma (c. de Jemmapes) ;
- celles de cuivre d'Aïn-Barbar (c. m. d'Aïn-Mokra), de Tadergount (c. m. de Takitount) et de Djebel-Téliouine (c. m. d'Oued-Marsa);
- le lignite de Smendou;
- le zinc des Hammam-Nbaïls (c. m. de Séfia) d'Aïn-Arko (c. m. d'Oum-el-Bouaghi) et de Djendéli(c. m. d'Aïn-el-Ksar);
- le plomb et mercure de Birbéni-Salah (c. m. de Collo);
- le plomb de Sidi-Kamber (c. m. de Collo).
      Parmi les mines, nous citerons surtout les mines de fer magnétique d'Aïn-Mokra, à 27 k. 0uest de Bône, et d'El-Mkimen, exploitées par la Compagnie de Mokra-El-Hadid, et reliées à Bône par un chemin de fer; le minerai, qui est très riche, s'exportait dans le monde entier; il s'en extrayait plus de 425.000 tonnes, en 1874, mais la difficulté croissante de l'extraction en a arrêté net l'exploitation.
      En réalité, la meilleure fortune du département consiste dans ses inépuisables carrières de phosphates déjà grandement exploitées : 295.880 tonnes en 1905 dans les environs de Tébessa; plus de 30.000 à Tocqueville. Les mines de Kef-Oum-Téboul, cuivre et plomb, ont donné 4.600 tonnes en 1903.
      Les seules carrières de marbre qui présentent quelque intérêt sont au nombre de quatre. On les désigne sous les noms de :
- carrière du cap de Garde (à 8 kilomètres nord de Bône); carrière de Bône (à 4 kilomètres sud de Bône);
- carrière du Filfila (à 16 kilomètres est de Philippeville);
- carrières de Bougie.
- Mais il en existe aussi à Guelma, Valée et Oued-Atménia.
      On trouve des carrières :
- de pierres de taille aux environs de Bône, Oued-Atménia, El-Kantara, Duzerville, Penthièvre, de Philippeville, de Constantine, de Djidjelli et de Bougie;
- de granit à Herbillon;
- des pierres à chaux hydraulique au col de Sfa, à 8 kilomètres nord-ouest de Biskra, et à Roum-es-Souk (c. de Calle);
- des pierres à plâtre aux environs de Millesimo, à 6 kilomètres nord-est de Guelma, au Djebel-Chetiaba, au sud-ouest de Constantine; à Aïn-Smara (c. d'Aïn-Tinn), Sidi-Aïch (c. m. de Soummam), Guelma;
- des terres salpêtrées aux environs de Biskra;
- l'albâtre à El-Kantara.
      Les salines naturelles sont les lacs et chotts. - Il existe dans le département : 15 lacs salés, exploités par des adjudicataires; une source salée, située à Séraghna, près de Mila, est exploitée dans les mêmes conditions. Salines à Aïn-Roua, Guergour, Sidi-Aïch, (c.m. de Soummam et Rhira).
      La production annuelle du sel est de 11.000 hectol. environ. Dans ce chiffre ne figure pas le sel récolté par les indigènes, à la disposition desquels on a laissé 12 sources salées, le lac salé d'Aïn-Mlila et 3 gîtes de sel gemme (ceux de Mélili), à 4 kil. N.-O. de Biskra; d'El-Outaïa, à 25 kil. N.-O. de Biskra, et des Ouled-Kebbed, au S.-O. de Mila; 27 sources thermo-minérales simples; 38 sources d'eaux minérales sulfureuses et sources d'eaux ferrugineuses et gazeuses.
      Les sources les plus renommées sont celles de : Aïn-Ouled-Zeïd (49 degrés), à 10 kil. N-E. de Souk-Ahras : eaux très sulfureuses et très salines; petit établissement où les Européens et les indigènes sont admis; Hammam-Meskhoutine (95°'), à 14 kil. 0. de GuelMa; eau sulfureuse arsenicale, sodique, magnésienne et calcaire, très chargée d'acide carbonique; établissement militaire et établissement civil; Hammam de l'Oued-Hamimim (de 55 à 45 degrés), à 7 kil. E. de Jemmapes; établissement civil; Aïn-Sidi-Mcid (de 54 à 40°), à 2 kil. 0. de Constantine; ces eaux se rapprochent par leur composition de celles de Hammam-Meskhoutine et conviennent au traitement des mêmes maladies; établissement civil; Hammam-Salahhin (46°),
      8 kil. N.-O. de Biskra; établissement construit par le génie militaire pour les Européens et les indigènes. - Tous ces établissements sont très fréquentés. - Citons aussi les sources d'Aïn-Tinn (thermales), celles d'Aïn-Touta (sulfatées), de Biskra (sulfureuses, thermales), des Eulmas, thermales, de Guergour, de Hammam-Beïda (Héliopolis), de Khenchéla, ferrugineuses; de Mila, sulfureuses thermales; de la Réunion et de Sidi-Aïch, c. m. de Soummam; de Ribas, de Takitount et de Youks-les-Bains (thermales, 35°), c. de Morsott.

XI - Commerce, chemins de fer, routes.

      Les principales marchandises importées sont : farines de froment; sucres raffinés; cafés; huiles de graines grasses; matériaux de toute espèce; fer; fonte et acier; savon ordinaire; acide stéarique; vins de toute sorte; eau-de-vie et esprits; verres et cristaux; tissus de coton; tissus de laine; papier et carton; peaux préparées; ouvrages en métaux: tabacs en feuilles; houille.
      Parmi les marchandises exploitées, nous citerons les suivantes " bêtes à laine; peaux brutes; laines en masse; froment; orge; tabacs en feuilles; alfa; fruits frais; légumes verts; poissons de mer salés; huile d'olive; de lin en graines; écorces à tan; vins de toute sorte.
      En 1905, il est entré dans les ports du département, caboteurs non compris, 2.212 navires (à vapeur et à voiles), jaugeant 1.704.603 ton.; il en est sorti 2.120, jaugeant 1.545.291 tonneaux.
      Le cabotage s'est résumé : à l'entrée, (lest compris) par 1.200.500 tonnes ; à la sortie, comme d'habitude, par un chiffre presque exactement équivalent.
      Des marchés sont ouverts dans chaque ville et dans toutes les communes du département. Les principaux sont ceux de Constantine, du Khroubs, de Châteaudun, de Saint-Arnaud, de Sétif, de Batna, d'Ain-Beïda, de Sédrala, de l'Oued-Zénati, d'El-Arrouch, de Guelma et de Souk-Ahras. À Guelma, notamment, il se tient un marché hebdomadaire pour le bétail et deux marchés (le mardi et le samedi) pour les céréales, les huiles et les laines. Son marché aux bestiaux est, avec celui du Khroubs, un des plus importants de l'Algérie.
      Onze chemins de fer sont exploités dans le département :
1° La ligne de Philippeville à Constantine dessert Philippeville, Damrémont, Saf-Saf, Saint-Charles, Robertville, El-Arrouch, Bougrima, Col-des-Oliviers, Comté-Smendou, Bizot, Le Hamma, Constantine; longueur totale 87 kil.
2° La ligne de Constantine à Alger. Elle pénètre dans le département d'Alger par Béni-Mansour, après avoir traversé les Portes de Fer. Elle dessert les stations suivantes : Sidi-Mabrouk (Hippodrome), Oued-Hamimim, Khroubs, Ouled-Rahmoun, El-Guerrah, Aïn-Lehma, Oued-Seguin-Télerma, Mechta-el-Arbi-Châteaudun, Saint-Donat, Bir-el-Harch-Navarin, Saint-Arnaud, Chasseloup-Laubat, Sétif, Mesloug, El-Hammam, Tixter-Tocqueville, Tasséra, Chénia-Cérez, El-Anasser-Galbois, Bordj-bou-Arréridj, El-Achir, Mansoura, Mzita, les Portes de Fer, Béni-Mansour. Parcours dans le département de Constantine, 292 kil.
3° La ligne d'El-Guerrah à Biskra, par Batna. Elle dessert les stations suivantes : El-Guerrah, Aïn-Mlila, Les Lacs, Aïn-Yagout, Fontaine-Claude, El-Madher-Pasteur, Fesdis, Batna, Lambiridi, Aïn-Touta-Mac-Mahon, les Tamarins, Maâfa, El-Kantara, Fontaine-des-Gazelles, El-Outaïa, Ferme Dufour et Biskra. Distance d'El-Guerrali à Batna, 81 kil. ; de Batna à Biskra, 121 kil.
4° La ligne (203 kil.) de Bône au Khroubs dessert Bonne, Allelik, Duzerville; Saint-Paul, Oued-Sba, Mondovi, Barral, Saint-Joseph Oued-Frara, Boudaroua, Duvivier, Nador, Petit, Millesimo, Guelma, Medjez-Amar, Hammam-Meskoutine, Taya, Bordj-Sabath, Oued-Zénati, Aïn-Régada, Aîn-Abid, Bou-Nouara, Khroubs.
5° La ligne de Bône à Tunis dessert Duzerville, Saint-Paul, Oued-Sba, Mondovi, Barral, Saint-Joseph, Oued-Frara, Boudaroua, Duvivier, Medjez-Sfa, Aïn-Tahamimine, Aïn-Affra, Laverdure, Aïn-Sennour , Souk-Ahras, Tarja, Sidi-Bader, Oued-Mougras et Sidi-el-Hémessi, Parcours. 166 kil.
6° La ligne de Souk-Ahras à Tébessa (128 kil.) dessert Souk-Ahras, Oued-Chouk, Dréa, Mdaourouch, Oued-Damous, Clairefontaine, Morsott et Tébessa.
7° La ligne de Bône à Saint-Charles (99 kil.) dessert Karézas, Ferme de Lacombe, Oued-Zied, Aïn-Dalia, Aïn-Mokra, Gerst-Tabeiga, Bou-Maza, Hadjar-Soud, Hakessa, Gastu, Auribeau, Oued-Hamimine, Foy, Jemmapes, Bayard, Tangout, Ras-el-Ma, Oued-Deb, Rivière.
8° Le chemin de fer de Bougie à Béni-Mansour (89 kil.) dessert la Réunion, Tombeau de la Neige, El-Kseur, El-Maten, Sidi-Aïch, Takriets-Seddouk, Ighzer-Amokran, Azib-ben-Ali-Chérif, Akbou, Allaghan, Tazmalt et Béni-Mansour.
9° La ligne d'Ouled-Rhamoun à Khenchéla (147 kil.) a pour stations : Sila, Sigus, Taxas, Aïn-Fakroun, Ourkis, Canrobert, Bir-Rouga, Aïn-Beïda, Oulmène, Oued-Nini, Tarf, Bir-Smaïn, Bagaï, Mennchar, Khenchéla.
10° Le tramway à vapeur de Bône à la Calle dessert. Morris, Lac des Oiseaux, Blandan, le Tarf, Yusuf, lac Oubeira, la Calle. Parcours, 88 kil.
11° Le chemin de fer de, Bône à Randon s'embranche à Saint-Paul sur celui de Bône à Constantine à Tunis : il a deux stations :
      Daroussa, Randon, et un parcours de 15 kil.
      C'est en tout un réseau d'environ 1516 kit.
      Les voies de communication comprennent 12.800 kil., savoir

9 chemins de fer                                                          1.516 kil.
4 routes nationales                                                        870
5 routes départementales                                             521
37 chemins vicinaux de grande communication            3.077
27 chemIns vicinaux d'intérêts commun                        812
chemins vicinaux ordinaires                                         6.000

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